Les analogues de la GnRH sont utilisés dans les principaux traitements de procréation assistée comme l’IA, la FIV et l’ICSI. Ce sont des médicaments qui sont employés avec pour but d’éviter la lutéinisation précoce folliculaire et de contrôler le moment de l’ovulation pour qu’elle ne se produise pas prématurément.
Effets
L’usage d’analogues de la GnRH produit les principaux effets suivants :
- La libération initiale de gonadotrophines. En produisant l’union de l’analogue de la GnRH avec son récepteur, les hormones FSH (hormone folliculo-stimulante) et LH (hormone lutéinisante) sont libérées immédiatement.
- Le blocage de la libération de gonadotrophines de l’hypophyse de manière transitoire après avoir conservé la réserve de FSH et LH vide évitant la communication entre l’hypophyse et l’ovaire pour qu’il n’influe pas sur l’ovulation. Cela se produit entre 5-10 jours après la première administration.
Avec ces deux effets, c’est suffisant pour synchroniser les follicules que recrute l’ovaire, permettant une croissance folliculaire homogène et diminuant la variabilité de la réponse ovarienne.
Indications
La prescription des analogues de GnRH est spécialement indiquée dans les cas suivants :
- Chez les femmes qui lors de cycles précédents ont eu des ovocytes de basse qualité. Elles évitent les pics prématurés de l’hormone lutéinisante (LH), qui provoque la lutéinisation précoce des follicules, ce qui produit une mauvaise qualité ovocytaire.
- Les femmes avec le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) et des niveaux de base élevés de LH dans le sang.
- Les femmes avec le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) et une forte concentration d’androgènes dans le sang.
Avantages
Les principaux avantages de l’administration d’analogues de GnRH pour la stimulation de l’ovulation sont :
- Un taux plus faible d’annulation de la stimulation.
- Une diminution du pic de LH qui est responsable de l’ovulation.
- La croissance des follicules est assez homogène, réduisant la variabilité de réponse.
- Le nombre d’ovocytes obtenus lors de la ponction ovarienne est plus élevé, ainsi on augmente le nombre d’ovules matures qui seront par la suite fécondés et, donc, le nombre d’embryons qui peuvent être obtenus par cycle de stimulation.
- Les taux de grossesse augmentent significativement dus, surement, à l’effet que produisent les analogues de la GnRH sur les ovaires et l’endomètre au niveau local.
Inconvénients
Les inconvénients de l’utilisation d’analogues de GnRH pour la stimulation ovarienne dans les cycles de procréation assistée sont les suivants :
- Augmentation du risque de souffrir du syndrome d’hyperstimulation ovarienne à cause de l’effet flare-up.
- Provocation de l’insuffisance du corps lutéal de telle sorte que, pour que l’endomètre soit préparé pour recevoir les embryons lors du transfert, il soit nécessaire l’administration d’une autre hormone appelée progestérone pour épaissir l’endomètre.
- Possibles apparitions de kystes dans les ovaires.
- Augmentation des possibilités d’avoir une grossesse multiple, surtout avec les risques que ce type de grossesse implique.
Les médicaments qui contiennent des analogues de GnRH et que l’on a pour habitude de prescrire lors de traitements de PMA sont le Decapeptyl, le Synarel et le Procrin.
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