Les antagonistes de la GnRH sont utilisés lors des traitements de procréation assistée tels que la Fécondation In Vitro conventionnelle et l’ICSI.
Ce sont des médicaments qui sont employés avec pour but d’éviter la lutéinisation folliculaire précoce et contrôler le moment de l’ovulation, pour qu’elle ne se produise pas prématurément.
Vous trouverez ci-dessous un index des 7 points que nous allons aborder dans cet article.
Indications
La prescription des antagonistes de la GnRH est spécialement indiquée dans les cas suivants :
- Femmes ayant plus de 37 ans.
- Celles qui ont une faible réponse : les femmes qui lors de cycles précédents de procréation assistée ont présenté une réponse faible à la stimulation ovarienne, c’est-à-dire que le nombre d’ovules obtenus après la ponction ovarienne est très bas.
- Les femmes avec un risque de souffrir du syndrome d’hyperstimulation ovarienne (HSO).
- Quand on a recours à un arrêt immédiat de la production de gonadotrophines (FSH et LH) endogènes.
Effets
Les antagonistes de la GnRH sont un médicament qui s’utilise lors des traitements de procréation assistée pour la stimulation ovarienne dans divers traitements comme l’IA, la FIV ou l’ICSI.
Après son administration, les effets suivants se produisent :
- Blocage des récepteurs de GnRH, empêchant que la GnRH s’unissent à eux (blocage compétitif). Les récepteurs de la GnRH sont situés sur la surface des cellules gonadotrophiques de l’hypophyse.
- Répression de la synthèse de gonadotrophines (FSH et LH) par l’hypophyse en bloquant les récepteurs de la GnRH.
- Action immédiate.
- Non production de l’effet flare-up qu’occasionnent les agonistes de la GnRH.
Avantages
Les avantages de l’utilisation de ce médicament lors de cycles de procréation assistée sont les suivantes :
- Suppression immédiate des niveaux sériques de LH, empêchant l’ovulation prématurée.
- La durée du traitement de stimulation de l’ovulation est moins longue.
- Il a pour habitude d’être bien toléré par la femme, avec peu d’effets secondaires, car la stimulation n’est pas très agressive.
- On administre une plus petite dose de FSH.
- La fréquence du syndrome d’hyperstimulation ovarienne (HSO) diminue.
- La récupération de la fonction hypophysaire de la femme est rapide, de telle sorte qu’il n’affecte pas de nouvelles stimulations lors de cycles suivants.
- Il ne cause pas de kystes folliculaires, en n’occasionnant pas d’effet flare-up qui provient des agonistes de la GnRH.
Inconvénients
L’usage d’antagonistes de GnRH présente peu d’inconvénients car, en étant une stimulation pas trop agressive, il est toléré par la plupart des femmes sans pratiquement aucune contre-indications.
Le seul problème qu’il existe est que le taux de grossesse est légèrement inférieur (entre 3% et 5% de moins) à l’obtention lors des protocoles de stimulation ovarienne où l’on utilise les analogues de GnRH dû aux effets des antagonistes sur l’endomètre, les trompes de Fallope, le follicule et l’ovocyte.
Les médicaments qui contiennent des antagonistes de GnRH et que l’on a pour habitude de prescrire dans les traitements de PMA sont le Cetrotide et l’Orgalutran.
Vos questions fréquentes
Comment influent les antagonistes de la GnRH sur la réceptivité de l’endomètre ?
La comparaison des protocoles avec les agonistes et les antagonistes de la GnRH et leur relation par rapport à l'impact sur la réceptivité de l'endomètre restent controversées. Cependant, certaines recherches ont montré que les agonistes et les antagonistes de la GnRH réduiraient légèrement la réceptivité de l'endomètre par rapport aux cycles naturels.
En revanche, d’autres recherches ont suggéré que les protocoles avec des antagonistes avaient un impact important sur l’expression de gènes liés à la réceptivité de l’endomètre humain, ainsi que sur le fait que les agonistes retardaient ce processus.
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Bibliographie
Vos questions fréquentes: 'Comment influent les antagonistes de la GnRH sur la réceptivité de l’endomètre ?'.