Lorsqu'un couple rencontre des difficultés à concevoir au bout d'un an, il existe une série d'examens que le spécialiste peut prescrire pour déterminer des problèmes de fertilité.
L'examen de fertilité masculine par excellence est le spermogramme, qui analyse la qualité du sperme, bien que les examens complémentaires sont nombreux, tel le bilan hormonal.
Vous trouverez ci-dessous un index des 10 points que nous allons aborder dans cet article.
- 1.
- 2.
- 3.
- 4.
- 5.
- 5.1.
- 5.2.
- 5.3.
- 5.4.
- 5.5.
- 5.6.
- 6.
- 7.
- 7.1.
- 7.2.
- 7.3.
- 7.4.
- 7.5.
- 7.6.
- 7.7.
- 7.8.
- 7.9.
- 8.
- 9.
- 10.
Quels sont les examens du bilan de fertilité de l'homme?
Pour pouvoir bénéficier d'un diagnostic d'infertilité, le couple doit consulter un médecin spécialiste en fertilité. Ce dernier leur posera une série de questions afin d'établir l'historique clinique et prescrira les analyses nécessaires à déterminer les causes de l'infertilité et ainsi décider quel traitement appliquer.
Les examens de base d'un bilan de fertilité masculine sont les suivants: une exploration physique qui détermine l'état de santé général de l'homme et de ses organes sexuels, et un spermogramme, pour évaluer la qualité spermatique. Si cette dernière analyse montre des anomalies, un bilan hormonal est également prescrit pour déterminer s'il y a des troubles au niveau des hormones sexuelles masculines.
Examen physique
Le premier examen auquel est soumis l'homme est un examen physique pour exclure les problèmes testiculaires ou d'éjaculation.
Pour cela, l'urologue analyse les paramètres suivants:
- Contrôle de la taille et du poids
- Exploration de l'abdomen et zone de l’aine
- Exploration du pénis et de la prostate
- Évaluation de la situation des testicules, volume et consistance
- Échographie testiculaire
L'objectif est exclure d'éventuels problèmes anatomiques et évaluer si l'homme présente des difficultés pour expulser le sperme. Si l'analyse est normale, on analysera l'éjaculat.
Le spermogramme
Le spermogramme consiste à analyser les caractéristiques spermatiques qui déterminent la qualité de l'éjaculat. Pour passer cet examen, l'abstinence pendant 3 à 5 jours est obligatoire.
Parmi les paramètres séminaux les plus importants on retrouve:
- La mobilité
- afin que les spermatozoïdes arrivent jusqu'à l'ovocyte et puissent le féconder, ils doivent montrer un mouvement rapide et progressif.
- La concentration spermatique
- elle fait référence à la quantité de spermatozoïdes présente dans un millilitre d'éjaculat ou dans l'éjaculat complet.
- La morphologie
- les spermatozoïdes de forme atypique ou anormale rencontrent plus de difficultés pour bouger, surmonter les obstacles dans l'utérus et féconder l'ovocyte.
- La vitalité
- parfois l'éjaculat contient des spermatozoïdes morts, incapables de féconder l'ovocyte. Il est important que l'on retrouve un pourcentage plus important de spermatozoïdes mobiles.
D'autres aspects comme le volume du sperme, le pH ou la viscosité sont analysés.
Les valeurs d'un échantillon de sperme considéré comme normal sont établies par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Selon le résultat du spermogramme, le médecin déterminera s'il présente une pathologie ou s'il est normal (normozoospermie).
Si le médecin observe une anomalie, le sperme de l'homme sera diagnostiqué comme souffrant d'azoospermie (absence de spermatozoïdes), d'oligospermie (faible nombre des spermatozoïdes dans l'éjaculat), d'asthénozoospermie (problèmes de mobilité) ou de térathozoospermie (problèmes de morphologie).
Si vous cherchez plus d'informations, vous trouverez ici: Le spermogramme.
Analyse hormonale de l'homme
Dans le cas où le spermogramme présente des troubles, le médecin peut prescrire une analyse hormonale par prise de sang. Cette étude peut aider à déterminer les causes des anomalies des paramètres du spermogramme.
La production de spermatozoïdes a lieu dans le testicule grâce à l'action des hormones sexuelles comme la testostérone, la FSH (hormone folliculo-stimulante), la LH (hormone lutinéisante) ou la prolactine.
Par conséquent, des taux anormaux de ces hormones peuvent modifier la spermatogénèse et donc, la quantité et qualité des spermatozoïdes.
Vous trouverez plus d'informations dans cet article: Taux hormonaux chez l'homme.
Examens complémentaires de stérilité masculine
Lorsqu'un résultat négatif est obtenu lors du spermogramme ou il existe des troubles de concentration, mobilité ou morphologie des spermatozoïdes, le médecin prescrit des examens complémentaires.
Fragmentation de l'ADN des spermatozoïdes
Afin que les spermatozoïdes puissent féconder l'ovocyte correctement et donner lieu à un embryon sain capable de s'implanter dans l'utérus maternel, il est essentiel que l'ADN spermatique soit intact.
Un taux élevé de fragmentation de l'ADN des spermatozoïdes peut produire des problèmes de fécondation et également des troubles précoces de développement de l'embryon.
Spermoculture ou culture de sperme
Si un taux de leucocytes trop élevé est détecté lors du spermogramme (plus d'un million de leucocytes/ml), le médecin prescrit une analyse bactériologique.
Elle peut aussi être prescrite en cas de douleur testiculaire, inflammation des testicules, traces de sang dans le sperme ou changement de couleur ou d'odeur du sperme.
Si le résultat de la culture est négatif et habituel, il n'y a aucune infection.
Analyse du caryotype
Elle consiste à analyser les chromosomes de l'homme afin de déterminer s'il souffre de troubles chromosomiques. Cet examen est très important et se réalise systématiquement lors du bilan d'infertilité masculine ou féminine.
Si les parents souffrent d'une anomalie génétique ou chromosomique, il est possible qu'elle soit la cause des problèmes de conception.
Analyse hyposmotique
Cette analyse est réalisée pour vérifier si la membrane plasmatique des spermatozoïdes fonctionne correctement ou si elle est abîmée. Pour cela, les spermatozoïdes sont mis en culture dans un milieu hypotonique (faible en sels), qui provoque un déséquilibre osmotique des cellules, permettant ainsi que le spermatozoïde se gonfle.
Si la membrane du spermatozoïde est abîmée et n’est pas fonctionnelle, la fécondation n'est pas possible, d'où l'importance de cet examen.
FISH (Hybridation fluorescente in situ)
Le test FISH est un test d'analyse cytogénétique dans lequel des chromosomes spécifiques du sperme sont marqués avec des sondes d'ADN fluorescentes afin de vérifier s'ils ont une dotation chromosomique normale.
Ce test est généralement effectué dans les cas de :
- Caryotype anormal
- Spermogramme modifié, en particulier dans les cas de faible concentration ou de problèmes morphologiques graves
- Homme sous chimiothérapie ou radiothérapie
- Couples souffrant de fausses couches récurrentes de cause inconnue
- Échecs répétés de nidation après des techniques de procréation assistée
- Les couples qui ont eu un enfant avec une altération chromosomique
Les chromosomes qui sont habituellement analysés dans ces situations sont les chromosomes 13, 18, 21, X et Y. C'est ce qu'on appelle le FISH de 5 sondes.
On considère un résultat de FISH anormal lorsqu'entre 100 et 2000 spermatozoïdes sont analysés et qu'on observe une augmentation de l'incidence des altérations chromosomiques par rapport à un groupe témoin de donneurs de sperme fertiles.
Biopsie testiculaire
Il s'agit d'une intervention chirurgicale par laquelle on extrait de petits fragments de testicules pour vérifier qu'il existe une production de spermatozoïdes.
Elle est prescrite en cas d'absence de spermatozoïdes dans l'éjaculat, un trouble connu comme l'azoospermie.
Interview du Dr Sotelo
Le facteur masculin dans une étude d'infertilité est d'environ 20% et entre 30% et 40% dans le cas d'une facteur mixte, c'est-à-dire lorsque les deux membres du couple présentent un problème d'infertilité.
Vos questions fréquentes
Quelles sont les valeurs considérées comme normales dans un rapport d'analyse de sperme?
Concentration > 15million/ml
Motilité > 40%
Morphologie > 4%
Vol > 1.5ml
Quelle est la raison d’une diminution de la qualité séminale au cours des dernières années ?
Il existe de nombreuses études scientifiques qui affirment que la qualité séminale a été considérablement réduite au cours des 50-80 dernières années. Ainsi, une étude récente indique que cette diminution serait de 52% dans la concentration de sperme par millilitre et de 59% dans la quantité totale dans l’éjaculat.
Ces études indiquent également que cette réduction est plus importante dans les pays industrialisés que dans ceux qui ne le sont pas.
Bien que ce phénomène ait plusieurs causes, il semble que la principale raison réside dans l’environnement et qu’il s’agisse des perturbateurs endocriniens. Les substances chimiques agissent en imitant l'effet des hormones et envoient des messages confus au corps provoquant divers dysfonctionnements, entre autres la réduction de la production de sperme.
Les perturbateurs endocriniens font partie intégrante de nombreux produits de consommation, tels que les plastiques, les produits d'hygiène personnelle, les produits de nettoyage, les insecticides, les assainisseurs d'air et peuvent être présents dans les aliments.
Certains perturbateurs endocriniens sont déjà reconnus tel que le DDT, le bisphénol A, le phtalate, le styrène, certains solvants, le résorcinol, etc.
Quelles analyses sont nécessaires pour détecter l’infertilité masculine mis à part le spermogramme ?
Nous pouvons également évaluer la qualité séminale en étudiant le contenu génétique des spermatozoïdes. D'une part, nous pouvons étudier l'intégrité de l'ADN, fondamentale pour parvenir à un développement embryonnaire correct. Cependant, parfois, il peut arriver que celui-ci soit fragmenté. Le test de fragmentation évalue le pourcentage de spermatozoïdes fragmentés présents dans l'éjaculat.
D'autre part, nous pouvons étudier si les spermatozoïdes présentent un contenu chromosomique correct grâce à l'étude FISH (5 paires de chromosomes sont évaluées) ou Chromosperme (un profil chromosomique général est évalué). Un éjaculat avec un pourcentage élevé de spermatozoïdes présentant des malformations chromosomiques pourrait donner lieu à un plus grand nombre d'embryons aneuploïdes.
Comment savoir si je suis un homme stérile ?
Au bout d'un an de rapports sexuels non protégés, si la grossesse ne survient pas, il peut exister un problème de fertilité du couple. Pour savoir d'où provient le problème, et savoir si l'homme souffre d'infertilité, on recommande une analyse de fertilité.
Quel est le prix des examens de fertilité masculine et sont-ils remboursés ?
En France, les examens médicaux du bilan de fertilité de l'homme sont totalement couverts par l'Assurance maladie. Si un problème de fertilité est détecté, et peut être traité, il est recommandé d'avoir une complémentaire santé qui couvrira les traitements qui ne sont qu'en partie remboursés par la Sécurité Sociale.
Comment savoir si je suis un homme fertile ?
Afin de connaître le taux de fertilité, vous devrez passer une série d’examens. D'abord un historique clinique et un examen physique complet, puis un spermogramme, où sont analysés le volume, la concentration, la mobilité, la viabilité et la morphologie des spermatozoïdes. Cette analyse permet de prévenir, éviter ou traiter d'éventuels troubles qui peuvent provoquer la stérilité et qui passent inaperçus.
Comment savoir si un homme est stérile sans examens médicaux ? Y a-t-il un test de fertilité disponibile en pharmacie ?
Il est impossible de savoir si un homme est fertile ou stérile sans réaliser les examens médicaux pertinents. L'homme doit consulter un spécialiste pour réaliser un spermogramme et une exploration afin d'évaluer sa fertilité.
Il existe des tests de pharmacie pour mesurer la concentration de spermatozoïdes, mais il est important d'analyser d'autres paramètres spermatiques pour un diagnostic complet.
Où réaliser le bilan de fertilité masculin ?
Il doit être réalisé dans un centre de procréation assistée ou un hôpital habilité en procréation. C'est un urologue-andrologue expérimenté qui doit les réaliser.
Quel rapport entre examens du bilan d'infertilité de l'homme et cancer ?
Bien qu'il soit difficile d'avoir une vision précise de l'effet de chaque traitement sur la reproduction masculine, quelques points de repère peuvent être pris en compte. Le risque de stérilité dépend du type de chimiothérapie, de sa durée et des doses utilisées. Les effets de la chimiothérapie sont variables d'un homme à un autre.
Les répercussions sur la fertilité seront d'autant plus importantes que les doses cumulées de médicament seront élevées en particulier pour les agents alkylants. Après la fin des traitements, le retour à la situation normale peut intervenir dans des délais très variables d'un homme à l'autre.
De plus, les curages ganglionnaires rétropéritonéaux et les actes chirurgicaux portant sur le ou les testicules, le col vésical, la vessie ou la prostate, voire le rectum, peuvent avoir une incidence sur la sexualité et sur la fertilité.
Les effets dépendent de l'âge au moment du traitement du site d'irradiation, de la dose totale délivrée et du schéma de fractionnement.
La rédaction vous recommande
L'asthénospermie est une anomalie des spermatozoïdes qui se caractérise par une mobilité insuffisante tandis que leur nombre reste normal. Également appelée asthénozoospermie, cette fatigue des spermatozoïdes est l'une des causes possibles de troubles de la fertilité masculine. Quelles en sont les principales causes? Suivez le lien: L'asthénospermie.
Si le spermogramme révèle un nombre élevé de leucocytes dans le sperme, cela peut être le signe d'une infection. Pour s'en assurer et définir le traitement adéquat, une spermoculture pourra être prescrite où on analysera la présence de leucocytes dans le sperme. Voici plus d'informations: Les leucocytes dans le sperme.
La stérilité se définit comme l'incapacité à obtenir une grossesse dans un couple et peut être due à des facteurs masculins (environ 30% des cas), féminins (30%), divers (20%) ou inconnus (20%). Pour en savoir plus, c'est par ici: Stérilité masculine.
Nous nous efforçons de vous fournir des informations de la plus haute qualité.
🙏 Merci de partager cet article si vous l'avez aimé. 💜💜💜 Aidez-nous à continuer!
Bibliographie
Andrade-Rocha FT (2003). Semen analysis in laboratory practice: an overview of routine test. J Clin Lab Anal 2003; 17: 247-258.
Baker DJ (2007). Semen analysis. Clin Lab Sci; 20: 172-187; quiz 188-192.
Cardona-Toro LE (1996). Espermograma: indicaciones e interpretación. Medicina & Laboratorio; 6: 267-275.
G.R. Dohle, T. Diemer, A. Giwercman, A. Jungwirth, Z. Kopa, C. Krausz (2010). Guía clínica sobre la infertilidad masculina. European Association of Urology 2010 (actualización en abril de 2010)
Guzick DS, Overstreet JW, Factor-Litvak P, Brazil CK, Nakajima ST, Coutifaris C, et al. (2001). Sperm morphology, motility, and concentration in fertile and infertile men. N Engl J Med; 345: 1388-1393.
Kvist U, Björndahl L. ESHRE Monographs: Manual on Basic Semen Analysis. Oxford: Oxford University Press, 2002.
Male infertility best practice policy committee of the American Urological Association (AUA) (2010). The optimal evaluation of the infertile male. AUA Best Practice Statement.
Matorras R, Hernández J (eds.) (2007): Estudio y tratamiento de la pareja estéril: Recomendaciones de la Sociedad Española de Fertilidad, con la colaboración de la Asociación Española para el Estudio de la Biología de la Reproducción, de la Asociación Española de Andrología y de la Sociedad Española de Contracepción. Adalia, Madrid.
Menkveld R, Stander FS, Kotze TJ, Kruger TF, van Zyl JA (1990). The evaluation of morphological characteristics of human spermatozoa according to stricter criteria. Hum Reprod; 5: 586-592
Muller CH (2000). Rationale, interpretation, validation, and uses of sperm function tests. J Androl;21:10- 30.
Pierik FH, Van Ginneken AM, Dohle GR, Vreeburg JT, Weber RF (2000). The advantages of standardized evaluation of male infertility. Int J Androl; 23(6): 340-6.
REPRODUCCION ASISTIDA.ORG: Vidéo du Dr Sotelo sur le bilan masculin de fertilité du 7 avril 2015. [voir vidéo originale ici].
Sociedad Española de Fertilidad (SEF) (2011). Manual de Andrología. Coordinador: Mario Brassesco. EdikaMed, S.L. ISBN: 978-84-7877.
Sociedad Española de Fertilidad (SEF) (2011). Recomendaciones para el estudio básico de la infertilidad masculina. En: Andrología (Cap. 43)
Weidner W, Colpi GM, Hargreave TB, Papp GK, Pomerol JM, Ghosh C; EAU Working Group on Male Infertility (2002). EAU guidelines on male infertility. Eur Urol;42:313-22.
World Health Organization (WHO) (2000). WHO Manual for the Standardized Investigation, Diagnosis and management of the infertile male. Cambridge: Cambridge University Press.
World Health Organization (WHO) (1992). Laboratory manual for the examination of human semen and sperm-cervical mucus interaction. 3rd ed. Cambridge, UK; Cambridge University Press.
Vos questions fréquentes: 'Quelles sont les valeurs considérées comme normales dans un rapport d'analyse de sperme?', 'Quelle est la raison d’une diminution de la qualité séminale au cours des dernières années ?', 'Quelles analyses sont nécessaires pour détecter l’infertilité masculine mis à part le spermogramme ?', 'Comment savoir si je suis un homme stérile ?', 'Quel est le prix des examens de fertilité masculine et sont-ils remboursés ?', 'Comment savoir si je suis un homme fertile ?', 'Comment savoir si un homme est stérile sans examens médicaux ? Y a-t-il un test de fertilité disponibile en pharmacie ?', 'Où réaliser le bilan de fertilité masculin ?' et 'Quel rapport entre examens du bilan d'infertilité de l'homme et cancer ?'.
Auteurs et collaborateurs



Bonjour!
Nous avons suivi vos recommandations et mon mari a fait un spermogramme et le resultat dit qu’il a 0% de spermatozoide. Nous sommes étonnés parce que ses valeurs hormonales (précédemments données) n’étaient pas trop basses mais juste légèrement. Alors pourquoi il n’a pas une oligospermie au lieu d’une azoospermie? combien de temps peut durer le traitement? Son medecin parle très peu mais nous on veut comprendre.
Merci encore!
Bonjour Zénab,
Les troubles des valeurs hormonales débouchent sur une azoospermie et non pas sur une oligospermie. En effet , l’oligospermie ne dépend pas de la quantité d’hormones.
Maintenant que les résultats sont clairs, votre médecin va vous prescrire un traitement hormonal afin d’équilibrer les taux et que votre mari puisse recommencer à fabriquer des spermatozoïdes par lui-même.
Le dosage d’hormones prescrites met parfois un peu de temps à être ajusté car il est différent pour chaque patient. Il faut donc vous armer de patience car le médecin mettra du temps avant de trouver le type et le dosage de traitement adéquat pour votre mari.
Une fois le traitement trouvé, il faut compter au moins 3 mois pour que les testicules recommencent à fabriquer des spermatozoïdes.
J’espère vous avoir aidée,
Bon courage,
Bonjour!
je vous présente les taux hormonaux de mon mari fsh
2.9mUI/ml normal 3.4-12mUI/ml, testosterone 2.6ng/ml
normal 3-10ng/ml. je remarque qu’il est juste près des
limites inférieures. Est ce qu’on peut dire qu’il a un
déficit hormonal? Est ce assez bas pour causer une
infertilité?? si oui quel pourcentage de chance de
guérison? toutes mes excuse et merci pour l’article. mais je vois que l’intervalle normal de fsh sur cet article est 1-12mUI/ml, pourqui cette différence?
merci davance.
Zénab,
Merci pour les taux. Les valeurs que vous pouvez trouver dans notre article sont génériques, et dépendent en grande partie des taux de référence établis par votre laboratoire. En effet, les valeurs varient entre un citoyen américain, espagnol ou français selon les facteurs géographiques.
Les valeurs à prendre en compte sont celles fournies par votre laboratoire. Dans ce cas, effectivement, les valeurs de votre mari sont basses.
Pour savoir s’il y a risque d’infertilité, il faut réaliser un spermogramme détaillé pour évaluer la mobilité, le nombre, la vitalité, etc.
En fonction du spermogramme et des valeurs hormonales, le médecin pourra déterminer s’il est nécessaire d’avoir recours à une thérapie hormonale pour équilibrer les taux.
J’espère vous avoir aidée,
Bonjour!
je vous présente les taux hormonaux de mon mari 2.9mUI/ml normal 3.4-12mUI/ml, testosterone 2.6ng/ml normal 3-10ng/ml. je remarque qu’il est juste près des limites inférieures. Est ce qu’on peut dire qu’il a un déficit hormonal? Est ce assez bas pour causer une infertilité?? si oui quel pourcentage de chance de guérison?
merci davance.
Bonjour Zénab,
Vous ne précisez malheureusement pas à quoi correspondent les taux « 2.9mUI/ml normal 3.4-12mUI/ml, 2.6ng/ml normal 3-10ng/ml » et ne mentionnez que la testostérone.
Pour vous aider, nous avons besoin que nous vous envoyiez à quoi ils correspondent. Pour pouvoir déterminer s’il souffre d’un déficit hormonal, il nous faudrait les valeurs correspondantes. Vous trouverez en attendant un article expliquant les taux normaux ici: Taux d’hormones chez l’homme.
En fonction des résultats, nous vous aiderons à les comprendre.
Bonne journée et bon courage,
bonjour ,
avec mon mari , nous essayons de faire un bebe depuis presque deux ans : le spermatogramme nous a revele une azoospermie confirmee par le culot de centrifugation qui est reste vide de spermatozoides. un deuxieme spermatogramme est prevu fin sept.
nous ne connaissons pas encore l’origine de cette azoospermie . de plus, une prise de sang a revele un taux de fsh a 14.7…….ce serait donc une azoospermie secretoire
nous avons besoin de temoignages de personne ayant ce probleme. quels espoirs pour une biopsie qui nous revelerai des spermatides ? 14.7 est-ce un chiffre eleve ?
je vous remercie de nous repondre
Bonjour Ber78,
Si l’on suspecte un trouble des caractères sexuels masculins, une dysfonction érectile, une libido faible ou une infertilité, il est recommandé d’analyser les hormones FSH et LH, en plus de la testostérone. Les valeurs de référence sont:
FSH: 1,0-12,0 mUI/ml
LH: 2,0-12,0 mUI/ml.
Des taux anormalement élevés de ces hormones peuvent indiquer un problème testiculaire primaire, qui, peut avoir différentes causes (infections, traumatismes, chimiothérapie…). Or, dans votre cas le taux FSH est assez élevé.
Les azoospermies d’origine sécrétoire ont pendant de nombreuses années, été considérées comme incurables, causant une stérilité définitive. Cependant, des études récentes ont démontré qu’il était possible de retrouver dans 40 à 50% des cas, quelques rares spermatozoïdes lors de biopsies testiculaires. Attendez le second spermogramme pour en savoir plus sur les résultats, et laissez vous conseiller par le médecin spécialiste.
J’espère vous avoir aidée,