Les taux de réussite des traitements de PMA dépendent de la formation des spécialistes, des techniques mises en œuvre dans chaque centre de fertilité et des conditions légales qui entourent l'assistance médicale à la procréation.
Par exemple, certains pays imposent des restrictions quant au nombre d'embryons à transférer, ce qui réduit le risque de grossesses multiples mais peut également avoir une incidence sur les pourcentages de grossesse obtenus. Par ailleurs, certaines techniques de PMA sont tout simplement interdites, comme la FIV avec double don de gamètes ou la gestation pour autrui en France, ce qui oblige les patients à se rendre à l'étranger s'ils souhaitent en bénéficier.
En Europe, la législation espagnole sur la PMA est l'une des plus permissives, ce qui a favorisé la mise en place en Espagne d'établissements de pointe et la venue de nombreux patients en provenance d'autres pays.