Il est relativement normal que les chances de réussite pour un traitement de don d'ovocytes et de spermatozoïdes soient généralement plus élevées par rapport au cycles dans lesquels sont utilisés les propres gamètes des patients (ovocytes et spermatozoïdes) étant donné que les donneurs sont des personnes jeunes et en bonne santé, sans altérations génétiques ni maladies liées à la fertilité.
Bien que plusieurs autres facteurs interviennent quand on cherche à obtenir une grossesse, les gamètes jouent un rôle très important aussi, ce qui explique pourquoi les taux de réussite des traitements avec don augmentent de manière générale.
Il faut savoir que les taux que nous affichons ci-dessous ont été obtenus en faisant une moyenne des résultats de différentes cliniques de fertilité espagnoles. C'est pour cela qu'il est possible de trouver des cliniques avec des tau de réussite plus ou moins élevés.
Cycles avec don d'ovocytes
Le taux de réussite procréatif fait généralement référence à la naissance d'un enfant et non au pourcentage de grossesse. En revanche, la plupart du temps, le taux de réussite d'un traitement est mesuré à partir de ce dernier paramètre.
C'est pourquoi, quand on parle de taux de réussite d'un processus de procréation, il est important de déterminer à partir de quel facteur est calculé ce taux.
Quand le don d'ovocytes est utilisé, le traitement de procréation assistée pratiqué est la fécondation in vitro (FIV), soit la technique conventionnelle ou bien la technique de l'ICSI (injection intra-cytoplasmique de spermatozoïde).
Le pourcentage de grossesse par transfert dans un cycle de don d'ovocytes est de 56% environ et le taux d'accouchement, c'est-à-dire de nouveau né à la maison par transfert est de 36,4%, selon une étude réalisée par la SEF (Société Espagnole de Fertilité) dans laquelle 164 centres interviennent.
Ces valeurs font référence au don d'ovocytes frais. Si le don n'est pas frais mais que les embryons générés à partir d'un don d'ovocytes passent par un processus de vitrification/dévitrification, les taux de réussite varient légèrement :
- Taux de grossesse par transfert : 39,7%.
- Taux d'accouchement par transfert : 24,7%.
Cette étude n'indique pas si le sperme utilisé provient d'un don et si par conséquent, il s'agit d'un double don, ou s'il s'agit du sperme du conjoint de la patiente. Elle ne prend pas non plus en compte l'âge de la receveuse, ce qui peut légèrement faire varier les résultats, même si ce n'est pas un facteur déterminant.
Don de sperme
Deux techniques de procréation assistée peuvent être utilisées avec un don de sperme:
- Insémination artificielle : introduction du sperme dans l'utérus de la femme via une canule. Dans cette technique, les ovocytes son nécessairement ceux de la patiente, c'est-à-dire ceux de la future mère.
- Fécondation in vitro : il est possible d'utiliser les ovocytes d'une donneuse (double don) ou ceux de la patiente, préalablement obtenus grâce à la ponction ovarienne. La fécondation peut être réalisée de manière conventionnelle ou par ICSI.
En ce qui concerne le don de sperme, l'étude de la SEF ne fait pas de distinction entre les deux techniques et n'indique pas non plus s'il s'agit d'un don d'ovocytes ou des ovocytes de la patiente. C'est pourquoi, même si cette étude indique que le taux d'accouchement par transfert dans un cycle avec don de sperme est de 26,2%, il ne s'agit que d'une valeur général et n'est pas vraiment représentatif.
En cas de double don, la qualité des embryons sera bien meilleure puisqu'ils auront été générés à partir d'ovocytes et de spermatozoïdes "forts", ce qui permettra au taux de réussite d'être, de manière générale, plus élevé. Cependant, cela dépendra également d'autres facteurs tels que l'âge de la receveuse, la réceptivité utérine, les caractéristiques de l'utérus, l'évolution des embryons, etc.
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C’es vrai qu’il faut faire attention avec les statistiques, elles sont souvent surestimées et mal comprises par ceux qui les lisent. Pour les traitements de FIV par exemple, on voit quelques fois que les taux de réussite atteignent jusqu’à 50% alors qu’en réalité ils ne sont que de 20%…
Comme le dit l’article, il faut bien prendre en compte tous les facteurs.