Le transfert embryonnaire est l'étape du processus de fécondation in vitro (FIV) lors de laquelle les embryons développés en laboratoire sont déposés dans l'utérus maternel en espérant qu'ils s'implantent dans l'endomètre et donnent lieu à la grossesse.
L'endomètre est la couche de muqueuse utérine dans laquelle les embryons s'implantent afin de continuer à se développer tout au long des neuf mois de grossesse.
Le taux de réussite du transfert et de l'heureux dénouement du traitement de procréation dépendra non seulement de la qualité des embryons, mais également de la qualité de l'endomètre. Ainsi, afin que les embryons puissent s'implanter dans l'utérus, il doit :
- Avoir un aspect trilaminaire
- Avoir une épaisseur d'environ 7 à 10 mm.
Il s'agit d'un processus de communication entre les embryons et l'utérus. Il est essentiel que cette communication fonctionne correctement pour pouvoir provoquer la grossesse.
Tomber enceinte sans risques
En théorie, tous les embryons transférés devraient s'implanter. Toutefois, ils n'en sont pas tous capables et par conséquent, transférer trois embryons n'implique pas forcément une grossesse multiple, mais cela augmente les chances de voir s'implanter au moins un des embryons.
Décider du nombre d'embryons à transférer n'est pas chose facile, deux facteurs peuvent s'affronter :
- Les chances de tomber enceinte
- Les risques d'une grossesse multiple
Il est important d'avoir à l'esprit l'objectif recherché, obtenir une grossesse, mais sans oublier les risques éventuels d'une grossesse multiple. De nombreux pays établissent légalement un nombre maximum d'embryons à transférer. Aux États-Unis, en revanche, il n'existe aucune limite, les médecins jouissent donc d'une totale liberté à ce niveau-là.
Certains médecins portent plus d'importance à atteindre l'objectif du traitement (une grossesse) en minimisant les risques éventuels, aussi bien pour la mère que pour les futurs bébés. Par ailleurs, certains spécialistes font le point entre ces deux facteurs avant de déterminer le nombre d'embryons qui vont être transférés.
Transfert embryonnaire: les aspects importants
Il faut également décider du jour du transfert. Deux options sont généralement possibles :
- Transférer au jour 2-3 de développement embryonnaire
- Transférer au jour 5-6 de développement embryonnaire.
Il est également possible de réaliser le transfert 4 jours après la ponction, mais cela est plus rare en raison du stade très précoce de l'embryon à ce moment-là.
Le jour du transfert dépendra de la qualité et de la quantité des embryons, de la préparation endométriale et de la nécessité de réaliser des techniques supplémentaires telles que le DPI.
Enfin, il est important de parler de la cryoconservation des embryons. Le transfert peut se faire de deux manières différentes :
- Frais : les ovocytes et les spermatozoïdes sont fusionnés en laboratoire pour obtenir les embryons. Ensuite, après un certain temps de développement, les embryons sélectionnés sont transférés dans la femme et les autres sont cryoconservés pour de futurs transferts.
- Processus de congélation-décongélation : les embryons créés sont généralement congelés grâce à la méthode de vitrification. Juste avant le transfert, les embryons sont dévitrifiés puis déposés dans l'utérus maternel.
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J’ai fait ma FIV aux États-Unis et malgré le risque de grossesse multiple (que je ne considérais pas comme un risque, au final mon but était d’avoir des enfants) on m’a transféré 3 embryons et un seul à réussi à s’implanter. Je pense qu’au delà des « risques » de grossesse multiple il faut se dire que plus on nous transfert d’embryons et plus on aura de chances de tomber enceinte. Je suis très fière de ma décision qui m’a permis d’avoir une magnifique petite fille !