Les androgènes chez les femmes produisent :
Les altérations du cycle avec tendance à allonger les périodes entre les règles, bloquer l'ovulation et peut causer l'absence de règle.
Au niveau cutané, elles se manifestent par une augmentation de la pilosité dans les zones typiquement masculines (barbe, moustache...), acné, calvitie avec une répartition similaire à celle des hommes.
Au niveau cardiovasculaire, elle implique une plus grande atteinte de l'endothélium vasculaire et une plus grande susceptibilité aux maladies thrombotiques. La modification du profil lipidique associée à l'anabolisant contribue à augmenter le risque de crise cardiaque et de maladie cardiovasculaire.
L'altération de la voix, la masculinisation de l'habitude constitutionnelle, affecte la croissance de l'adolescence.
Des changements plus légers peuvent être réversibles en cas d'interruption du traitement. Les changements au niveau de l'ovulation ou une augmentation de la perte folliculaire peuvent être interrompus, bien que le processus puisse prendre un minimum de 3 mois. Cependant, il est plus complexe d'agir une fois que des changements majeurs dans l'apparence physique se sont produits : hypertrophie du clitoris, atrophie des seins...... Au niveau cardiovasculaire, les dommages vasculaires peuvent être partiellement renversés par des changements importants dans le mode de vie, bien qu'il s'agisse d'une intervention à moyen et long terme.
La stérilité est spécifiquement due à l'effet des androgènes sur l'ovaire causant l'anovulation et une image similaire au syndrome de l'ovaire polykystique. Son effet peut être inversé après un certain temps. Rappelons que des cas de grossesse ont été décrits même chez des femmes qui avaient été traitées avec des hormones mâles pour changer de sexe.
