Le don d'ovocytes est une procédure lourde, qui requiert beaucoup de sacrifices de la part de la donneuse (contrôles médicaux, traitement hormonal, ponction folliculaire...).
En France, la donneuse n'est pas rémunérée, mais le montant de son traitement hormonal et des contrôles médicaux est entièrement couvert par la Sécurité Sociale, et elle doit se les procurer elle-même à la pharmacie. Pour le reste, elle ne reçoit aucune compensation, ce qui exige d'elle une très forte motivation altruiste.
Dans d'autre pays comme l'Espagne et le Royaume-Uni, il existe une compensation économique pour la gêne et les risques encourus. Cela permet d'augmenter significativement le nombre de dons et de répondre aux besoins des personnes éprouvants des problèmes de fertilité. Cependant, il ne s'agit pas d'une rémunération, interdite par la loi pour des raisons éthiques.
Enfin, certains pays comme les États-Unis autorisent une rémunération en fonction de la demande et des caractéristiques de la donneuse.
