La micro-injection spermatique ou ICSI est un processus de fécondation in vitro (FIV) par lequel un spermatozoïde est introduit directement à l'intérieur de l'ovule dans le but d'obtenir des embryons de bonne qualité. Étant donné qu'il s'agit d'une forme de FIV, cette technique est aussi appelée FIV-ICSI.
L'avantage principal de cette technique est qu'elle offre des taux de réussite élevés, car à de nombreuses occasions, elle permet de tomber enceinte à la première tentative, y compris dans les cas les plus graves de stérilité masculine.
Le fait qu'il s'agisse d'une FIV, avec toutes les phases que cela implique, signifie que le prix d'un traitement de la fertilité par ICSI se situe entre 3 500 et 5 500 €.
Vous trouverez ci-dessous un index avec tous les points que nous allons traiter dans cet article.
ICSI provient de l'anglais Intracytoplasmic sperm injection qui signifie injection intracytoplasmique de spermatozoïdes.
Cette technique consiste à choisir un spermatozoïde présentant une bonne mobilité et à l'aspirer à l'intérieur d'une aiguille de micro-injection pour ensuite l'introduire à l'intérieur de l'ovule.
Ainsi, l'union des gamètes féminin et masculin, à savoir la fécondation assure un taux de réussite plus élevé.
Par conséquent, pour réaliser la technique FIV-ICSI, seule la même quantité de spermatozoïdes est nécessaire que le nombre d'ovules à féconder. C'est donc la technique de choix lorsque les problèmes de fertilité sont dus à un facteur spermatique chez l'homme.
La différence principale entre une insémination artificielle et une FIV est que la fécondation a lieu à l'intérieur de la femme, sans besoin d'extraire les ovules. En revanche, la seconde technique requiert une extraction des ovules et une fécondation en laboratoire pour ensuite transférer l'embryon de meilleure qualité dans l'utérus de la mère.
L'ICSI et la FIV conventionnelle sont des techniques de PMA similaires que se différencient uniquement par le mode d'introduction du spermatozoïde à l'intérieur de l'ovule:
Une autre différence entre la FIV classique et la FIV-ICSI est le prix, car la complexité technique plus élevée implique un coût légèrement plus élevé de l'ICSI. Malgré cela, dans de nombreuses cliniques, le prix est le même pour les deux procédures.
Le Dr. Miguel Dolz nous explique qu'en Espagne, la technique la plus utilisée est l'ICSI. Selon les données publiées par la SEF (Société Espagnole de Fertilité), 80 % des centres utilisent l'ICSI comme une technique habituelle. Nous, en revanche, utilisons dans 80 % des cas la FIV, car nous la considérons une technique plus écologique, entre guillemets, nous aimons à nous considérer comme les "écologistes de la reproduction", nous tentons d'être moins agressifs avec les gamètes et les embryons.
L'apparition de la technique ICSI a supposé une révolution pour traiter les cas de stérilité par facteur masculin sévère. Dans ces situations, il est recommandé de réaliser la micro-injection spermatique car il s'agit de l'option thérapeutique qui offre les meilleurs résultats aux patients.
Cependant, de nombreux couples choisissent cette technique sans avoir pour autant de facteur masculin sévère pour s'assurer que la fécondation soit effectuée correctement.
Voici quelques indications de l'ICSI:
Cette cause d'infertilité masculine est due à l'absence de spermatozoïdes dans le sperme éjaculé. Il y a deux façons principales d'y parvenir:
Par conséquent, une grossesse naturelle n'est pas possible si l'on diagnostique une azoospermie chez l'homme. La FIV-ICSI sera la meilleure option, car elle ne nécessite pas un grand nombre de spermatozoïdes, mais simplement les mêmes que les ovules à féconder.
Aussi appelée oligospermie, elle fait référence à une mauvaise qualité du sperme due à un manque de volume. Selon l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) une quantité égale ou supérieure à 15 millions de spermatozoïdes/ml d'échantillon de sperme est recommandée.
Il existe différents degrés d'oligospermie, sachant que la plus sévère est plus éloignée du taux de référence. Il existe de nombreuses causes qui peuvent provoquer cette anomalie, comme le varicocèle par exemple.
Dans les cas les plus graves, on parle de cryptospermie ou de cryptozoospermie, ce qui signifie une concentration de spermatozoïdes en-dessous de 100.000 spermatozoïdes/ml de sperme.
Contrairement aux problèmes antérieurs, dans l'asthénospermie (de son autre nom), la qualité des spermatozoïdes se mesure en fonction de leur capacité de mobilité. Selon l'OMS, une asthénospermie est envisagée lorsque la quantité de spermatozoïdes a un déplacement inférieur à 32% ou lorsque le déplacement est rectiligne.
En outre, un échantillon de sperme sera diagnostiqué comme asthénozoospermie si la motilité totale (progressive et non progressive) est inférieure à 40 %.
La tératozoospermie ou tératospermie fait référence à une anomalie de morphologie des spermatozoïdes. Selon le critère de Kruger, s'ils sont anormaux à plus de 85% dans l'échantillon de sperme éjaculé, on le considère comme cause de stérilité masculine. C'est la raison pour laquelle un traitement d'ICSI est recommandé au patient s'il souhaite être père.
Selon les critères de l'OMS, on considère qu'un échantillon de sperme est tératozoospermique lorsqu'il contient plus de 96 % de spermatozoïdes anormaux.
Les altérations de la forme des spermatozoïdes peuvent entraîner des altérations dans les mouvements, dans la capacité à pénétrer l'ovule ou même donner naissance à des embryons présentant des altérations génétiques.
Vous trouverez plus d'informations sur notre article: La tératozoospermie.
En plus des troubles du sperme mentionnés antérieurement, il est possible de détecter plusieurs paramètres anormaux dans le même échantillon de sperme.
De cette manière, nous pouvons rencontrer les cas suivants:
L'ICSI est recommandé chez les hommes qui ont subi une vasectomie et les hommes qui souffrent d'une maladie infectieuse (VIH, hépatite, etc.).
Un autre cas commun de recours à l'ICSI est après un cancer. Le sperme congelé est utilisé a posteriori.
Quant à la stérilité féminine, les causes qui poussent les femmes à recourir à l'ICSI sont moins nombreuses. Il s'agit de cas où on obtient un nombre réduit d'ovocytes après ponction ovarienne à cause d'une faible réserve ovarienne, des ovocytes avec une zone pellucide épaisse ou lorsque la qualité ovarienne est mauvaise.
Cependant, il s'agit d'un thème controversé, car de nombreux spécialistes soutiennent que si les ovules sont plus délicats, il est préférable de réaliser une FIV conventionnelle car il s'agit d'un problème qui est plus physiologique et le processus est donc moins agressif pour les ovocytes.
Si vous souhaitez en savoir plus sur les situations dans lesquelles la FIV-ICSI est habituellement appliquée, vous pouvez consulter le lien suivant: Indications de l'ICSI: quand est-il nécessaire de le faire?
Les étapes à suivre lors d'une ICSI sont les mêmes que lors d'une FIV conventionnelle à la différence du moment de l'insémination des ovocytes:
Pour connaître plus en détail toutes les étapes de ce traitement, vous pouvez poursuivre votre lecture dans le post suivant: Le processus de l'ICSI: Les étapes expliquées pas à pas.
Dans certains cas, il est parfois nécessaire d'utiliser d'autres techniques pour obtenir une grossesse ou augmenter les probabilités de succès, comme par exemple:
Les taux de réussite de cette technique varient en fonction de chaque cas particulier, en prenant en compte l'âge des femmes qui se soumettent au traitement.
Il est important de rappeler que les taux de réussite sont génériques et peuvent changer selon le cas de stérilité de chaque patient ou la clinique où est réalisé le traitement.
Les informations analysées pour réaliser les statistiques doivent être prises en compte également. En effet, certaines personnes considèrent qu'un résultat de test de grossesse positif augmente le taux de réussite tandis que d'autres considèrent qu'il augmente seulement lors de la naissance. C'est pour cela qu'il faut prêter une attention toute particulière aux différences de résultats entre les différentes cliniques.
Si vous voulez en savoir plus sur les taux de réussite obtenus avec cette technique, vous pouvez obtenir plus d'informations sur ce lien: Résultats de l'ICSI.
Voici les principaux risques que comporte l'ICSI:
En résumé, les risques de la FIV-ICSI sont les mêmes que ceux qui peuvent survenir avec un traitement FIV conventionnel.
Le coût de l'ICSI, comme pour n'importe quelle technique de procréation assistée, est une variable pouvant osciller entre différents chiffres, selon le centre, selon la ville et bien sûr selon le pays où l'ICSI est réalisée.
En France, toute la tentative est prise en charge à 100% par l'assurance maladie (après accord préalable).
Il ne reste donc a payer que la partie "dépassement d'honoraires" que les médecins du secteur 2 (Md.2) pratiquent tous. Cette somme peut varier de 150 à 800 euros selon les médecins et la ville où ils exercent (honoraires libres).
Les médecins du secteur 1 (Md.1) ne pratiquent pas le dépassement d'honoraires et la prise en charge est donc pratiquement totale.
Ces derniers ont aussi de bons résultats car le dépassement d'honoraires n'est pas synonyme de compétence.
Un autre aspect à prendre en compte lorsqu'on regarde les prix d'une ICSI est la situation personnelle dans laquelle se trouve chaque couple, ou personne. Le traitement peut s'avérer être un succès dès la première tentative, ou au contraire devoir répéter les cycles plus d'une fois, en fonction du degré d'infertilité et des tentatives qui sont nécessaires, le prix aussi augmentera de façon exponentielle.
Le mieux est de s'informer personnellement et réaliser une étude de cas pour chaque patiente afin de pouvoir faire une estimation plus ou moins approximative et avérée.
Si vous devez faire un traitement de fécondation in vitro pour devenir maman, nous vous recommandons d'utiliser le Rapport sur la fertilité. En 3 étapes simples, qui vous permettra de connaître les cliniques à l’étranger qui répondent à nos critères de qualité rigoureux. En outre, vous recevrez un rapport contenant des conseils utiles avant de réaliser des visites dans les cliniques.
L’ICSI, l'injection intracytoplasmique de spermatozoïdes a été mise au point en 1988 pour traiter l'infertilité masculine, c'est-à-dire les hommes dont les paramètres de spermatozoïdes sont très faibles, pour traiter l'échec de la fécondation par FIV. L'ICSI est maintenant utilisé régulièrement dans de nombreux programmes de FIV, car le taux de fécondation est plus élevé qu'avec les techniques de fécondation standard et les taux de grossesse sont plus élevés. On ne dispose pas d'informations suffisantes sur l'augmentation possible des anomalies congénitales liées à l'ICSI. Il semble y avoir un risque accru de jumelage identique avec l'ICSI, en particulier lors du transfert des blastocystes. Ce pourcentage peut atteindre jusqu'à 2 %.
La complication la plus fréquente est la grossesse multiple déterminée par le développement de follicules multiples lors de l'insémination intra-utérine (IIU) et le transfert de 2 embryons ou plus lors de la fécondation in vitro (FIV).
Le syndrome d'hyperstimulation ovarienne est une complication moins fréquente mais potentiellement grave pour laquelle nous détaillons les stratégies de prévention et de gestion clinique. En outre, les complications liées à l'aspiration folliculaire, telles que l'hémorragie et l'infection, sont abordées.
Cependant, grâce au développement de nouvelles technologies pharmacologiques et de laboratoire, les procédures de procréation assistée sont réalisées dans un cadre de grande sécurité.
La micro-injection de sperme (ICSI) est une technique alternative à la FIV conventionnelle pour la fécondation de l'ovocyte. Un spermatozoïde est sélectionné et injecté dans chaque ovocyte obtenu.
Les indications de l’ICSI reconnues sont les suivantes:
Les deux techniques sont des procédés utilisés en PMA et une technique n'est pas meilleure qu'une autre, tout dépend du diagnostic du couple à traiter.
Dans le cas de la FIV conventionnelle, nous mettons l'ovocyte en contact avec une certaine concentration de sperme, de sorte que c'est le sperme qui féconde l'ovocyte, ce qui ressemble davantage à la reproduction naturelle.
Dans de nombreux cas, nous avons une qualité séminale altérée et nous ne pouvons pas avoir recours à la FIV. Dans ces cas-là, on a recours à l’ICSI, elle consiste à micro-injecter dans l’ovocyte un spermatozoïde choisi subjectivement par l’embryologiste.
Lorsque le diagnostic génétique préimplantatoire (DPI) a lieu, la fécondation des ovocytes est réalisée par la méthode ICSI pour éviter de possibles interférences dans les résultats du DPI.
Lors de la FIV conventionnelle, de nombreux spermatozoïdes qui ont tenté de pénétrer dans l'ovule restent collés à la surface de ce dernier, et leur contenu génétique peut être entraîné lors de la biopsie embryonnaire, faussant ainsi les résultats.
L'atout principal de cette méthode est qu'elle peut être appliquée en cas de spermogramme très altéré, lorsqu'il y a peu de spermatozoïdes mobiles, ou dans des situations encore plus extrêmes, en l'absence totale de spermatozoïdes. Dans ce cas, l'urologue les prélève directement dans le testicule, en faisant une biopsie testiculaire. Les spermatozoïdes sont ensuite congelés par paillettes. Les plus mobiles sont récupérés après décongélation, puis un à un, micro-injectés dans chaque ovocyte fécondable.
La procréation assistée essaie de résoudre les problèmes de fertilité en s'approchant le plus possible de la nature du processus reproductif. Lors de la FIV conventionnelle, c'est le propre spermatozoïde qui arrive à l'ovule et le pénètre par ses propres moyens. Par conséquent, la FIV se rapproche plus d'un processus naturel de recherche de grossesse.
De plus, dans une FIV tradiitonnelle, il existe une sélection naturelle du spermatozoïde, que l'ICSI effectue avec un spécialiste. Si un spermatozoïde est capable de féconder un ovocyte seul, il indique qu'il est en bonne condition.
D'autre part, l'ICSI va plus loin et permet que les spermatozoïdes ayant des problèmes de mobilité mais étant sains soient capables de féconder. ces mêmes spermatozoïdes ne pourraient pas féconder lors d'une FIV conventionnelle.
Il y a celles qui parviennent à une grossesse dès la première tentative et celles qui ont besoin de deux, trois, quatre tentatives ou plus pour parvenir à la grossesse désirée. Il existe de nombreux facteurs à prendre en compte et il n'est donc pas possible d'établir un nombre général de tentatives.
Parmi les facteurs d'influence figurent la qualité des ovules et des spermatozoïdes, la qualité de l'embryon, la cause de l'infertilité et l'état de l'endomètre, entre autres.
Aujourd'hui, les résultats positifs des techniques de FIV et d'ICSI tournent autour de 30 à 35% des tentatives.
Toutefois, si on divise le groupe de patientes qui se sont soumises à ce type de traitements par âge, les résultats sont fort différents. En effet, la qualité de l'ovocyte se détériore génétiquement avec l'âge. Vous souhaitez connaître le taux de réussite? Cliquez ici: Le taux de réussite.
Après une ICSI, e transfert embryonnaire est un processus très simple, il ne requiert pas d’anesthésie (étant donné que l'intervention n'est pas douloureuse) et dure au maximum 15 minutes. Le gynécologue introduit une canule avec les embryons dans le vagin et les dépose à l'intérieur de l'utérus. Vous trouverez des informations dans cet article: Le repos après ICSI.
Vous vous demandez ce qu'est le transfert embryonnaire? Une fois la fécondation réalisée, on procède à la culture des embryons. Pendant qu'ils demeurent en culture, on évalue leur qualité pour décider des plus aptes à la nidation.
Ceux qui présentent une bonne qualité seront transférés et s'il y a un excès d'embryons viables, ils peuvent être vitrifiés (congelés) pour une utilisation postérieure. Voici des informations: Le transfert embryonnaire.
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